Et si cette décision prise par General Motors signifiait davantage qu’une simple pause dans la production de son gourmand SUV en raison de trop faiblards chiffres de ventes ? Le début de la fin ? Personne ne peut le prétendre pour l’heure alors que la filiale du géant américain est encore et toujours à vendre, ce depuis plusieurs mois désormais et faisant de Hummer un véritable boulet. En attendant de se délester (désespérément) GM gèle la production du Hummer H2.
Jusqu’au mois de mars au minimum, deux cents salariés du site industriel GM de Mishawaka (Indiana) sont donc contraints à rester à la maison suite au plan de chômage technique décidé par la maison mère. Pour résumer une situation déjà connue : le Hummer H2 ne se vend pas alors rien ne sert de produire pour ne pas engorger les stocks.
Le porte-parole de GM n’a pas éclairé un point sensible du dossier ne donnant pas à connaître la position du constructeur après le mois de mars. Alors simple pause ? Arrêt total ?
En attendant le complexe de Mishawaka continuera à assembler des Humvee militaires produit sur des lignes parallèles à celles du Hummer H2. On savait depuis longtemps que General Motors allait sacrifier Hummer sur l’autel de la rentabilité. Nouveau pas dans ce sens alors que les repreneurs potentiels (Russes, Chinois, Indiens ou du Moyen-Orient) aient tous plus ou moins officieusement avancé leur intérêt avant de s’évaporer…
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Galerie Hummer H2 Black Chrome.
Galerie Hummer H2 Strut.
Source : Automotive News.
General Motors aurait donc pris la décision de se pencher sur la réduction de leurs très gourmands Hummer et pourrait proposer des déclinaisons diesel et FlexFuel pour les H2 et H3 entre la fin de 2008 et le premier semestre de l’année prochaine. Une information somme toute importante alors le constructeur cherche désespérément à se séparer de sa filiale.
Conditionnel de rigueur malgré tout sans la confirmation officielle de dirigeants de GM ou de Hummer. Reste que le constructeur américain lancerait sur le vieux continent un H3 équipé d’un moteur pouvant fonctionner à l’E85 et essence sans plomb de par cette flexibilité) ce qui réduirait de manière conséquente son niveau de consommation sans pour autant perdre en quantité de rejets.
Mais la principale nouveauté interviendrait courant 2009 avec la mise sur le marché d’un H3 embarquant un moteur turbodiesel quatre cylindres. Bref, pas mal de conditionnel pour l’heure…
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Source : Europa Press.
Qui veut bien de Hummer? C’est un sauve-qui-peut général chez les repreneurs potentiels de Hummer. Après le mafieux l’homme d’affaire Russe Oleg Deripaska, c’est au tour de l’Indien Mahindra & Mahindra et du Chinois ChangFeng de laisser tomber.
Anand Mahindra (N°2 du groupe) est catégorique: “Il y a eu plein de rumeurs, mais je veux être clair, nous ne nous intéressons pas à Hummer.” Ca, c’est fait.
ChangFeng a été jusqu’à visiter le site de production du Hummer. Conclusion: les Hummer sont trop chers, l’armée Chinoise n’en voudra jamais (?) et avec le pétrole cher, les clients risquent de se faire rare. De toute façon, ChangFeng reconnait qu’il est sur le point de se faire absorber par GAG ou par BAW/BAIC (voir par GAG qui goberait aussi BAW/BAIC) et ce n’est pas le moment pour discuter avec un tiers.
Cela nous laisse a priori l’Indien Ratan Tata seul en lice pour le rachat du fabricant US. A moins qu’il ne jette l’éponge à son tour…
Source:
Autoblog
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En 1945, les alliés interdisent au Japon (et à l’Allemagne…) de produire des avions. Nakajima Aircraft devient Fuji Sangyo et dés 1946, elle produit un scooter calqué sur le Powell utilisé par les Marines US stationnés sur l’archipel. C’est le Fuji Rabbit. Le guidon est un train d’atterrissage de bombardier. Grâce au Rabbit, Fuji Sangyo se refait une santé. Le scooter sera exporté jusqu’aux Etats-Unis.
Dés 1949, le règlement sur les “kei-cars” favorise les voiturettes. Ryichi Tomiya réfléchissait à une microcar basique pour motoriser le Japon. En 1954, il convainc Suminoe, une filiale de Nissan, de produire sa maladroite “Flying Feather”. C’est un bide, mais Tomiya a attiré l’intention de Fuji (qui fabriquait alors des moteurs pour Nissan.)
Fuji Automobile embauche Tomiya, qui conçoit la Cabin, présentée au salon de Tokyo 1955. Il s’agit d’une monocoque en fibre de verre de moins de 3 mètres de long, pesant 130kg et motorisé par un monocylindre 121,7cm3 de 5,5ch. Très aérodynamique, elle peut atteindre 45km/h (ou 60km/h suivant d’autres sources.)
La Cabin a connu tous les ennuis possibles: accueil glacial des Japonais (”ce n’est pas parce qu’on n’a rien qu’il faut nous proposer n’importe quoi!”), fournisseur de coques incapable de produire en série, réseau de vente inexistant… Au bout de 3 ans, seules 85 Cabin sortirent des usines.
Fuji a compris la leçon. En 1958, alors que la dernière Cabin sort de chaine, Subaru, une autre filiale de Fuji Heavy Industry (conglomérat né de l’éclatement de Fuji Sangyo) se lance dans l’automobile. La Subaru 360 possède une apparence nettement plus conventionnelle. Notez néanmoins, qu’elle possède une carrosserie monocoque en fibre de verre et moteur arrière, comme la Cabin…
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En juillet, les ventes de Hummer se sont prises une belle boite: -61%! En attendant de vendre ce qui est devenu un boulet, GM multiplie les séries spéciales. Après le H3 Sensation, voici le H2 Black Chrome.
Il s’appelle ainsi car ses chromes sont teintées en noir. Il reçoit également des jantes 21 pouces et un intérieur cuir avec inserts de chromes noires. 3 teintes de carrosserie sont disponibles, dont une peinture métallisée Sedona inédite.
1 300 H2 Black Chrome seront produits.
Si vous trouvez que ce H2 est énorme, visez un peu celui-ci. Denis Beaupin a eu un malaise rien qu’en le regardant.
Source:
Autoblog
Merci à Frederic Papkoff pour la galerie.
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