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TVR Typhoon: ’cause baby, it ain’t over until it’s over
TVR Typhoon: ’cause baby, it ain’t over until it’s over : Que les fans se rassurent, TVR n’est pas mort. Certes, le futur reste incertain, à commencer par l’identité de son PDG (Nikolai Smolensky va t’il rester?) ou du lieu de production (chez Bertone?). Il paraîtrait même que Smolensky a revendu l’outillage de l’usine aux Chinois. Néanmoins, la désormais ex-marque de Blackpool va bientôt sortir son nouveau bébé, la Typhoon.

En voici quelques images et quelques infos.

Sous le capot, on retrouve le 6 cylindres en ligne 4,0l maison, accouplé à une boite de Corvette. Avec l’aide de Ricardo et d’un compresseur, il délivrera 600ch. De quoi atteindre les 100km/h en 3 secondes et des poussières et aller jusqu’à 320km/h, grace à un poids de 1100kg.

Pour le look, il y a les roues de 19 pouces et quatre (c’est une 2+2) baquets Sparco.

Le prix? 120 000£, soit environ 200 000€.

Plus qu’à espérer qu’elle soit la TVR de la résurrection et non un énième flop (comme l’ancienne Typhoon, produite à 3 exemplaires.)

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La saga TVR rebondit
La saga TVR rebondit : La lente agonie de TVR, que son très jeune propriétaire Nikolai Smolenski n’a su enrayer, avait abouti à une situation confuse à la Rover où l’usine historique de Blackpool, personnel inclus, se retrouvait sur le carreau en passant par la case redressement judiciaire, tandis que Smolenski partait via un tour de passe-passe administrativo-financier avec les plans et les droits de la marque pour une destination continentale inconnue dans le but de faire, on ne sait pas très bien quoi au juste. Les seuls signes de vie récents concernaient une hypothétique Typhoon qui faisait une belle jambe aux ex-employés.

Et tout le monde de pleurer un constructeur attachant, dont les futures pérégrinations relevaient de la boule de cristal. Jusqu’à la semaine dernière, où l’on apprenait à l’occasion de la mise en vente par l’administrateur judiciaire du site de Blackpool, que, surprise surprise, le lot contenait en fait les droits de la marque TVR pour les Etats-Unis, l’Union Européenne et la Grande-Bretagne. La manip du jeune milliardaire russe aurait-elle comme un défaut ? En tout cas, l’affaire devient beaucoup plus intéressante, et, outre les rumeurs de candidats au rachat en Asie, un nouveau prétendant, et non des moindres, vient de se déclarer. Il s’agit de Al Melling, motoriste de renom et promoteur d’une nouvelle méga-supercar répondant au doux nom de Hellcat (bon esprit, ce nom) qui prétend manger la Veyron au petit déjeuner via un V10 made in Melling dont la puissance augmente au fil des annonces, aux dernières nouvelles 1175 chevaux. Et Melling, qui a de grandes ambitions pour sa créature, déclare que les compétences nécessaires à la production de tels engins ne courent pas les rues et que justement, l’ex-personnel de Blackpool ferait parfaitement l’affaire, d’où son offre de rachat de l’usine, où reviendraient les ex-TVR après quelques mois nécessaires à la remise en état des locaux et du matériel. Melling ajoute qu’il souhaite reprendre la production de la Griffith (image), pour la vendre entre autres aux Etats-Unis. TVR est une vieille connaissance de Al Melling, qui a conçu le V8 qui propulse l’ensemble de la gamme.
Du coup, Smolenski, qui se retrouve avec une coquille vide dans les mains, pourrait vouloir lui aussi se porter candidat au rachat.
Restez à l’écoute, la saga(-ris) continue…

Des nouvelles de TVR
Des nouvelles de TVR :

Où va TVR? Après des mois et des mois d’incertitudes, TVR a organisé un séminaire où participait des investisseurs et des revendeurs potentiels. Le montage est un peu compliqué: 1) Il faut racheter les pièces détachées (et les châssis!) que Multipart a ramassé à Blackpool. 2) Ricardo intervient pour mettre le 6 cylindres en ligne aux normes Euro 5. 3) On expédie le tout chez Bertone. 4) Il y aurait de quoi faire 80 voitures. Si elles se vendent, TVR pourra ensuite fabriquer des modèles inédits avec 2000 unités dés 2008 et 5000 en 2009.

Pour appuyer ses dires, TVR a emmené les participants à une piste appartenant à Vauxhall où trois TVR de 2005 “assemblées en 2007″ (dont la grise ci-après) les attendaient.

L’absent de marque était Nicolai Smolenski, qui est toujours propriétaire de la marque. Il comptait vendre aux millionnaires US Adam Burdette et Jean-Michel Santacreu, mais le marché n’a pas abouti. Burdette et Santacreu espèrent néanmoins pouvoir importer des TVR aux Etats-Unis et estiment la demande à 2000 exemplaires par an.

Alors? Vrai acte de résurrection ou énième projet fumeux?

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