Edmiston est un fabricant de yacht de luxe. L’automobile ayant maintes fois prouvé sa place dans le monde du luxe, Edmiston a eu l’idée d’associer le meilleur des deux univers, ceux de l’automobile et du yacht. La marque a donc demandé à sept designers de yacht de plancher sur des versions spéciales du roi des 4×4, le Range Rover. Ces éditions spéciales seront présentées à l’occasion du salon du yacht de Monaco, le 25 septembre. Chacun pourra être réalisé sur commande, pour un tarif variant entre 200 000€ et 800 000€, selon le modèle choisi. C’est en quelque sorte du tuning comme je l’aime… Visite guidée.

Bannenberg :

Cette interprétation (photo de tête) porte surtout sur l’extérieur. Le design façon yacht est omniprésent, avec notamment des inserts de bois sur les flancs. La calandre a été dessinée pour rappeler dans sa forme les antennes des yachts Edmiston. La touche qui fait la différence : la partie arrière qui peut se transformer en tonnelle une fois le hayon ouvert. Le tout dans un sublime design qui fait écho aux flancs en bois.

Tim Heywood :

Pour son Yacht Rover, Tim Heywood a surtout travaillé l’intérieur. Les barres de maintien en bois redéfinissent l’élégance de l’habitacle. N’allez cependant pas croire que l’extérieur est négligé, notamment avec ces portes antagonistes. La touche qui fait la différence : le petit drapeau, comme sur une vedette rapide.

Andrew Winch :

Cette réalisation est une des plus spectaculaires. Le Range Rover Cruiser prend à la lettre le surnom de “limousine des 4×4″ parfois donné au Range. L’empattement est ainsi rallongé, en vue d’offrir un véritable salon aux occupants. La carrosserie est parée de blanc et de bois, rappelant vaguement l’EDAG LUV. La touche qui fait la différence : la remorque assortie, pour un attelage de grande classe.

Terrence Disdale :

Modification profonde, Terence Disdale raccourcit le Range en un cabriolet deux portes. La touche qui fait la différence : le couvre-capote en teck, comme sur une Rolls-Royce Phantom Drophead Coupé.

Ken Freivokh :

Sur ce design, tout ce qui est visible ou presque semble avoir été transformé. Des panneaux de carrosserie à la planche de bord, tout a été retravaillé dans des coloris variant du chocolat au café-crème. La touche qui fait la différence : tout ce qui est au-dessus de la ceinture de caisse est traité en une serre vitrée, d’une originalité incontestable.

Redman Whiteley Dixon :

A l’extérieur, le Land Tender joue une discrétion de bon ton. L’intérieur est habillé de matériaux rappelant l’univers marin : sièges en toile, plancher tressé… Une harmonie du plus bel effet. La touche qui fait la différence : la montre et le baromètre Jaeger dans la console centrale arrière.

Martin Francis :

Le plus proche de l’original. Un travail qui porte uniquement sur le détail. La touche qui fait la différence : la calandre spécifique… Mais ne dirait-on pas une Scion xB montée sur échasses ?

Source : Edmiston

Les amateurs de Mitsubishi Lancer Evolution savent que c’est en Grande-Bretagne que ca se passe. Alors que le reste du monde se contente de la version de 300 ch (peu ou prou), Mitsubishi UK a pris l’habitude de proposer des version FQ, avec des chevaux en plus, beaucoup de chevaux en plus. L’Evo X est ainsi proposée en version FQ 360 avec 360 hp, soit 367 ch à la clé. Jusqu’à présent, Subaru n’avait pas suivi le mouvement, hormis quelques éditions spéciales au fil du temps. Mais le constructeur débarque au British Motor Show avec 2 nouveaux modèles et un concept développés par Prodrive qui indiquent que Subaru UK va désormais rendre coup pour coup.

La plus sage de ces autos est une WRX-S qui développe 255 ch et avec ses éléments de carrosserie, son différentiel a glissement limité et ses roues de 18 pouces donne la réplique à la Lancer Ralliart.
Une WRX STI 330S porte la puissance du moteur à 330 ch et bénéficie d’un nouvel échappement, et le concept 380S, destiné à la mise en production en cas d’accueil favorable, met la barre à 380 ch. Il reçoit une nouvelle suspension, un nouvel échappement et de nouvelles roues et il est là pour prouver aux sceptiques que quand Subaru veut, Subaru peut. A vrai dire, on n’en doutait pas…

Source : Subaru

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Ce n’est pas avec un mais deux modèles dotés de “technologies vertes” que débarque Land Rover sur le salon de Londres. Priorité est donnée à l’occasion de ce British Motor Show 2008 à la communication autour de l’environnement à travers la présentation de ces nouveautés moins consommatrices en carburant et moins “contaminantes”.

Ce n’est pas le fonds de commerce historique de la marque ce qui n’empêche nullement, vu les enjeux et la conjoncture, Land Rover de présenter au salon de Londres deux nouvelles technologies tournées vers un meilleur respect de l’environnement. Ces prototypes associent un organe classique à un système hybride parallèle et sont annoncés par la compagnie comme permettant une économie de rejets de Co2 de l’ordre de 20%.

La première innovation, dévoilée sous le nom de Crankshaft Integrated Starter Generator (CISG), incorpore en réalité un moteur électrique à l’intérieur d’une transmission à double embrayage avec comme but final l’augmentation du couple et l’allumage du moteur diesel. La seconde n’est autre que l’Electric Rear Axle Drive, en fait déjà aperçu sur le prototype LRX, utilisant un moteur électrique de 288 volts générant un couple oscillant autour de 200Nm.

Une fois ces technologies finalisées, le constructeur devrait les inclure dans son catalogue tout en généralisant progressivement le “Start & Stop”. Ces sytèmes loin encore d’une introduction en série, dans quelques années plutôt, devraient prochainement être amplement détaillés par Land Rover. Oui, un peu courts ces renseignements.

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Source : Land Rover.

La fuite du début de semaine a fini par déchirer l’embargo, et voilà le concept Land Rover LRX dans toute sa splendeur. Il s’agit d’un mutant Coupé-SUV tout-terrain pour un constructeur qui meurt d’envie d’étendre son domaine de chasse traditionnel vers les terres nouvelles explorées par les constructeurs généralistes comme BMW avec son X6 (n’oublions pas le valeureux pionner, le Ssangyong Actyon). Et, signe des temps, Land Rover a vu la lumière (ou a trouvé un recueil d’excuses) et truffe son communiqué de presse de mots qui sentent bon la chlorophylle : durable, recyclé, légèreté, compacité… tout ça sans vraiment donner de chiffres. Prenons néanmoins acte de cette approche nouvelle d’un constructeur qui après tout fréquente intensément la nature, que ce soient la campagne britannique ou les déserts…partout où il y a des déserts, comme peu d’autres.

Le LRX est donc plus petit que le Freelander 2, et intègre dans sa construction force aluminium et polycarbonate (pour les surfaces vitrées) pour la légèreté. Il abandonne aussi le style armoire normande pour un peu plus d’efficacité aérodynamique. C’est toujours ça de pris pour la consommation, tout comme le mode “Eco” ajouté au système sophistiqué de contrôle de traction en tout-terrain Terrain Response qui équipe également les autres modèles du constructeur. Mais il est clair que les roues de 20 pouces seront plus à l’aise sur le goudron.
L’intérieur est typiquement concept car-esque, avec des sièges en cuir traité sans chrome et fausse peau retournée à base de bouteilles plastique recyclées. Le tableau de bord LCD est tactile et l’éclairage de la cabine change de couleur selon le mode enclenché : bleuté pour le mode normal, rougeoyant pour le mode sportif. Je vous laisse deviner la couleur pour le mode “éco”…
Via Autoblog.com