Ce Pajero Sport sera présenté fin août, dans le cadre du salon de Moscou. Réservé à certains marchés, il ne foulera pas le sol français. Conjoncture oblige ?

Il faut dire que l’ancienne version, abandonnée chez nous il y a deux ans, n’a pas laissé un souvenir impérissable. Le précédent Pajero Sport était lourd, sous-motorisé, moche et d’un comportement approximatif. Son seul atout était les capacités en tout-terrain. Avec l’arrivé d’un Outlander des plus recommandables, le Pajero Sport n’a donc plus lieu d’être par chez nous. C’est la raison pour laquelle la nouvelle génération sera réservée à la Russie, au Moyen-Orient, à l’Asie du Sud-Est, à l’Océanie et à l’Amérique Latine. Le nom variera selon les marchés : Nativa pour l’Amérique Latine, Montero Sport pour l’Amérique du Sud, Pajero Sport ailleurs.

Concernant ce SUV, il adopte une technique à l’ancienne, avec un châssis échelle séparé, garant de robustesse et de bonnes performances en tout terrain. Au rang des moteurs, deux diesels sont disponibles, de 2,5l et 3,2l, ainsi qu’un V6 essence 3,5l. L’intérieur est conçu pour accueillir cinq ou sept personnes, selon les versions. Le style reprend la face avant du pick-up L200.

Les efforts de ces dernières années de Mitsubishi pour essayer donner plus de respectabilité à la Lancer Evolution par rapport à l’apogée boursouflo-plastico-musclo-ralliesque de la génération VI ont abouti à une génération X qui sans être passe-muraille est suffisamment maîtrisée pour pouvoir aller en visite chez sa belle-mère sans être soupçonné d’être un dangereux psychopathe.

Toutefois, si la perspective contraire vous séduit pour une raison ou pour une autre (c’est assez tentant quand on y pense), vous pouvez dorénavant confier votre Evo X toute neuve à Sequential, une officine d’Osaka, qui se fera un plaisir de l’équiper du kit carrosserie que voici, nouvel arrivage de la gamme Black Illusion, lui rendant, surtout dans ce noir d’outre-tombe, l’aspect maléfique qu’elle mérite au vu de ses spécifications techniques. Point de modifications mécaniques pour l’instant, même si Sequential, qui engageait une Evo IX l’année dernière en Super Taikyu (championnat production), doit avoir son mot à dire sur ce point également.

Source : Sequential Via Auto Otaku

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Au début des années 70, Mitsubishi, comme tous les constructeurs Japonais, veut partir à la conquête du monde et plus précisément des Etats-Unis. Son arme est un coupé basé sur la troisième génération de Galant. Cible officielle: la Cadillac Eldorado (???)

La Galant Lambda coupé apparait en 1976 au Japon. 2 ans après elle est exportée dans le monde entier sous différents noms: Dodge Challenger/ Plymouth Sapporo aux USA (suite à des accords avec Chrysler), Mitsubishi Colt Sapporo en Grande-Bretagne, Sapporo en Europe et Chrysler puis Mitsubishi Scorpion en Australie!

Quatre motorisations 4 cylindres étaient proposées: 1,6l, 2,0l, 2,6l et 2,0l turbo. Seul le 2,0l était disponible en France. Le prestige de l’importateur, Sonauto, ne suffit pas à compenser l’absence d’image de Mitsubishi. D’autant plus qu’elle est trop typée “Américaine” (ou plutôt “Américaine vue par les Japonais”): du confort, pas mal de gadgets (dont l’antenne radio dissimulée dans le coffre), mais un moteur paresseux et des suspensions molles. Du coup, les ventes restent modestes (pourquoi n’a-t-on pas eu le droit à la version turbo, comme les Anglais?) En 1980, elle reçoit un lifting quasi-subliminal et 3 ans plus tard, elle part sur la pointe des pieds.

Aux Etats-Unis, l’accord avec Chrysler perdure et en 1982, le coupé Starion (un autre dérivé de la Galant Lambda) est vendu par Chrysler. Le nom reviendra en 1985 sur la berline Galant Sapporo (non-importée.)

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Depuis le lancement de la Lancer, la gamme Mitsubishi commence à se repeupler en berlines. C’est ainsi que sont apparues ces photos volées de la future Galant, avant tout destinée au marché nord-américain.

Il ne faut pas confondre ce modèle avec la Galant Fortis japonaise, qui n’est autre que la Lancer américaine (et européenne). Celle-ci vient se placer juste au-dessus. On en sait peu pour le moment, si ce n’est que la voiture semble prête. Pour le salon de Chicago ? Quoi qu’il en soit, on recommence à trouver une cohérence dans la gamme des familiales aux trois diamants. La prochaine sera peut-être une diamante basée sur le concept zT vu à Tokyo…

Source : The Hollywood Extra.

En effet, sous son style de salon qui prolonge les Lancer et Concept-ZT, la RA présente le tout dernier né des moteurs diesel de Mitsubishi. Un 2.2 développant 150 kW (201 ch) et 440 Nm, dont l’attrait va au delà de la seule puissance. Ce moteur incorpore en effet de nouvelles technologies, comme un contrôle de la levée des soupapes, rare sur un diesel, un turbo à géométrie et diffuseur variable (VG / VT). En outre la dépollution affiche complet avec catalyseur, filtre à particules et catalyseur de type NOx Trap. De quoi répondre aux normes Tier2 Bin5 et logiquement aux futures Euro5. En prime, la boîte double embrayage héritée de la Lancer Evo X…

Pour compléter le tout, l’allègement du véhicule a été poussé jusqu’au châssis adoptant une structure aluminium Space Frame et des panneaux de carrosserie en plastique.

Petite galerie de photos en provenance de Détroit: